Personnage le plus illustre de la littérature policière française, le commissaire Maigret a rendu célèbre dans le monde entier, à partir des années 1930, l’adresse mythique du 36 quai des Orfèvres, siège de la Police Judiciaire de Paris.
Quels grands flics d’alors ont servi de modèle à Georges Simenon pour donner épaisseur et savoir-faire à son enquêteur de légende ? Quelles grandes affaires criminelles ont marqué l’époque ?
Le livre répond à ces questions et à bien d’autres concernant les coulisses du 36 à la naissance de Maigret. Il propose en outre au lecteur l’intégralité d’un document exceptionnel et à ce jour totalement inédit : une brochure interne voulue par Xavier Guichard, le directeur de la PJ qui a accueilli Georges Simenon pour la première fois au quai des Orfèvres.
Ce document détaille l’organisation et le fonctionnement des services de ce temps- là, comme la brigade spéciale (future brigade criminelle) ou l’identité judiciaire. Quels vêtements porter selon la nature de l’enquête ? Quels pièges éviter lors des filatures ? Quel comportement adopter au cours des interrogatoires ?
Autant de clefs livrées aux hommes et aux femmes du 36 contemporains des premiers pas de notre célébrissime fumeur de pipe...
L’AUTEUR
Charles Diaz est historien de la police. Il a été inspecteur de la PJ et est aujourd’hui commissaire général honoraire de la Police nationale ainsi qu’auteur de nombreux livres dont Histoire du 36 illustrée et Flics du 36.
EDITIONS MAREUIL
Le récit :
Serge Malakoff, dramaturge contemporain en perte de notoriété, se lance dans l’écriture d’une nouvelle pièce qui, il en est certain, va le remettre sur le devant de la scène : la rencontre conflictuelle entre Chateaubriand et Émile de Girardin à propos de la publication des Mémoires d’outre-tombe en feuilleton dans le quotidien La Presse.
Entre son ex-femme, Carine, sa nouvelle compagne, Barbara, toutes deux comédiennes, son meilleur ami Ludo, son chat Papillon et sa famille à l’étranger, Serge a du mal à se concentrer. Jusqu’au moment où il est pris d’hallucinations et projeté dans la vie de ses personnages.
Plusieurs scènes se passent dans des restaurants : La Lorraine, Le Mesturet et Les fous de l’île
Ces hallucinations, il va finir par s’en rendre compte, ne sont pas dues qu’à l’écriture de sa pièce...
Brillante confrontation entre deux gloires de la littérature et du journalisme, entre deux siècles à travers une fiction qui dépasse la création théâtrale et romanesque, "Vous n’aurez pas mes cendres !" s’impose par son étonnante modernité.
L'Auteure :
Patricia de Figueirédo est née à Boulogne-Billancourt. Après des études à l’Institut Français de presse, elle devient journaliste, puis attachée de presse, et s’occupe désormais de la communication de l’association Culture Papier. Elle a publié un roman pour enfants chez Bayard jeunesse. Après "Les enfants des ténèbres rouges" (Edilivre, 2014), "Vous n’aurez pas mes cendres !" est son deuxième roman.
Editeur Serge Safran - Prix : 16,90 euros.
La Louve, roman de Paul-Henry BIZON
Bienvenue à Montfort-sur-sèvre. Trois mille habitants, sept clochers, deux pensionnats privés. Ce petit bourg de l’ouest de la France ressemble au décor figé d’une boule à neige. Un monde clos vivant au rythme de vieilles (et douces ?) habitudes, où Camille Vollot, jeune homme apprécié de la communauté, exerce le métier de boucher auprès de son frère Romain qui a repris les rênes de l’entreprise familiale.
À la fin des années 1990, malgré l’arrivée d’internet, des supermarchés, de nouveaux lotissements, les gens ont fini par se persuader que rien ne changerait jamais dans ce coin de bocage que le monde semble avoir oublié.
Pourtant, un matin d’avril, sans que rien ne puisse le laisser présager, un premier séisme d’une longue série va ébranler les heures paisibles de ces confins de la Vendée. Cet événement tragique va bouleverser la vie de Camille Vollot et l’emporter progressivement dans un combat idéaliste et forcené contre son frère aîné.
Comme dans La Bible ou les textes de Tite-Live sur la naissance de Rome, l’affrontement de deux frères marque la fin d’une époque. Dans nos campagnes, c’est tout un système de production agricole et de surexploitation du sol qui s’écroule, contesté par de nouvelles méthodes d’avant-garde comme l’agroforesterie et la permaculture. À Paris, c’est l’avènement d’une nouvelle gastronomie et la ruée vers des produits à la mode, sains et authentiques. À n’importe quel prix.
Comme toujours, ces temps de changement suscitent autant de conflits que d’espoirs fous et ouvrent des brèches béantes à l’avidité d’imposteurs qui ne demandent qu’à se servir.
Né en 1979, diplômé de La Sorbonne (Lettres Modernes) et de l’École Estienne, Paul-Henry Bizon est l’auteur de reportages pour la presse magazine et de livres spécialisés, notamment dans la gastronomie. Passionné d’urbanisme, il s’intéresse depuis plusieurs années aux mutations des écosystèmes urbains et agricoles. La louve est son premier roman.
La Louve - Editions Gallimard - Prix 20 euros.
L'histoire :
Arrêtés par la police parisienne, les plus grands chefs de la planète sont accusés d'avoir assassiné un médecin au terme d'un rituel aussi cruel que sophistiqué.
L'Auteur :
Passionné d'Opéras, féru d'andouillette et de noeuds papillon, Nicolas d'Estienne d'Orves ( Fin de race ; Les orphelins du mal ) signe le texte d'un polar gourmand et déjanté dans le monde de la gastronomie.
Les Éditions du Moteur - Prix : 9,50 €.
"Avec la vitesse, Paris avait des allures de fête foraine. Des lumières blanches, jaunes, bleues et rouges zébraient les quais, campant un autre monde : celui de la ville. Car sur la Seine, les policiers de la Brigade fluviale appartenaient à un royaume à part. Un royaume flottant. Quand ils remontaient le fleuve la nuit, ces hommes se savaient explorateurs modernes, chanceux de jeter sur la ville un regard vierge.
Ils connaissaient Paris comme personne - dans ses profondeurs - et scrutaient son sang. Plus secret que les ruelles insoupçonnées, plus intime que les vagins des immeubles. La Seine emportait les histoires les plus tues, les plus sordides, charriait le tourisme et la mort. Les policiers, penchés sur ses pulsations, ressentaient son rythme, son humeur. Pour l’instant, tous communiaient en un vœu : ne pas avoir à plonger. L’eau était à 6°C. De quoi redouter le corps à corps.
Paris, l’hiver. Noël s’approche avec l’évidence d’un spectre.
Au cœur de la nuit, une barque glisse sur la Seine, découverte par la Brigade fluviale à l’escale du quai des Orfèvres. À l’intérieur, un cadavre de femme, sans identité. Sur elle, la carte de visite d’un parfumeur réputé. Une première dans l’histoire de la Brigade criminelle, qui prend en main l’enquête, Jo Desprez en tête. Mais quel esprit malade peut s’en prendre à la Seine ? Qui peut vouloir lacérer ce romantisme universel ? Exit les bateaux-mouches et les promenades. Le tueur sème la psychose : celle des naufrages sanglants.
Désormais, son ombre ne quittera plus le fleuve. S’amorce alors une longue descente funèbre qui délivre des secrets à tiroir. Jusqu’à la nuit, la nuit totale, celle où se cache le meurtrier.
Pour le trouver, nul ne devra redouter les plongées. À chacun d’affronter ses noyades.
Ingrid Astier vit à Paris, face à la Seine, où elle soigne ses obsessions comme des animaux de compagnie. Elle aime l’anatomie, le chocolat et le vin, sans discrimination de couleur, Faith No More, Rob Zombie, Trent Reznor et Schubert. Et traîner partout, où elle ne devrait pas être.
Edition Gallimard - Série Noire.
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