Il convient de commencer par une précision : Paris ne compte plus qu’un seul Petit Marguery. L’autre, qui inspira un film éponyme réalisé par le fils de l’ancien propriétaire, avait fait les beaux jours de l’avenue Trudaine. Après sa cession, il s’était transformé en mauvais canular… Le Petit Marguery qui nous intéresse, aux Gobelins, est une institution. La famille Cousin en avait fait un temple de la cuisine bourgeoise. Pour beaucoup, c’était ici qu’il fallait, en saison, manger le gibier, en famille ou entre amis.
Voir l'article de mars 2017 sur LE NOUVEAU ROGER LA GRENOUILLE
Entrer Au Vieux Paris d'Arcole chez Odette et Georges c'est se trouver aussitôt en famille dans une grande demeure de province parfaitement entretenue, mais aussi faire un retour dans le passé, renouer avec une famille lointaine trop longtemps oubliée.
Dans le 10e arrondissement Thomas et Benjamin ont repris un vieux rade de quartier devenu LA BULLE. Ici, les volutes de fumée avaient jauni les mûrs pour des générations et le rouge lim semblait être considéré comme la boisson nationale. Un peu de lessive et ça repart. ...
On connaissait jusque là les restaurants à fromages ou à soufflés, les bars à soupes, les établissements où ne sont servis que des nouilles, des truffes ou des abats. On pouvait donc s’attendre à voir naître un jour des concepts autour de la betterave, du céleri-rave ou des bulots. C’est finalement dans le poulailler de Coco & Co qu’a été pondue l’idée la plus innovante du moment. La cuisine autour de l’œuf.
La très talentueuse chef Ghislaine Arabian fait sa rentrée parisienne dans un registre et un lieu inattendus ; depuis le début du mois de janvier 2008 elle loge chez Les Petites Sorcières un pimpant restaurant d'angle du quartier Montparnasse. Désormais c'est dans le style bistrot que s'exprime l'inspiration de la chef plusieurs fois étoilée.
Le jeune chef Olivier Jegousse a ouvert son O.J. Restaurant le 12 décembre 2007, en lieu et place du Village Kabyle, une institution du quartier. Le chef est passé par de Grandes Maisons étoilées, il a travaillé avec Jean Pierre Vigato, Ghislaine Arabian et chez Prunier avant de trouver cette rue Aimé Lavy.
Cet agréable Bistrot d'Alberto situé boulevard Pereire, à proximité de la place Pereire, abrite une excellente table de la gastronomie italienne. En reprenant l'affaire, Christophe Malard a poursuivi la tradition transalpine installée ici depuis longtemps, en offrant de beaux produits parfaitement traités. Les assiettes sont généreuses, les cuissons maîtrisées, les assaisonnements savoureux et les parfums... voluptueux.
A mi-chemin entre Bastille et la gare de Lyon, Mathias accueille depuis le Printemps 2007 dans son restaurant décoré aux couleurs du flamenco, pour faire goûter la zarzuela et sa copieuse et délicieuse Paella ! Mais dans la Casa de España, on trouve aussi de bonnes tapas et une ambiance musicale espagnole.
Rue du Louvre, le Kai s’ouvre sur une pièce claire et zen qui abrite une grande table d’hôtes en bois blond et d’autres petites tables pour les tête à tête. Un cadre épuré et contemporain, qui ressemble à la cuisine de Yoshikazu Kitada, un jeune chef qui n’en est pas à son coup d’essai. Ce restaurant japonais se place nettement au dessus de la moyenne. Ici, il faut tenter le Shôkadô Bento, le plat emblématique de la maison. Le bento est cette boite avec laquelle les écoliers nippons vont à l’école.
L’aventure du J’Go commença à Toulouse, place du marché Victor Hugo. Quelques années plus tard, les gais lurons montent à Paris « avé » leur bel accent du Sud-Ouest et s’installent rive droite à deux passes vrillées de chez Drouot. Tous les expatriés de Tarbes, Cahors, Marmande, Mont-de-Marsan et Auch se refilent l’adresse et le J’Go devient le QG des amateurs de corridas, de rugby et de joie de vivre.
Toujours bon pied, bon œil, malgré des décennies de fêtes et de ripailles qui ont marqué son histoire, La Coupole fête ses 80 ans.
Il y a des institutions parisiennes que l’on sait un peu figées dans le temps, certaines de produire leur petit effet avec des cartes qui n’évoluent guère... Et puis parfois, elles frémissent, se réveillent, relèvent la tête pour nous prouver qu’elles ont encore de beaux restes. Pierre au Palais Royal est de celles-là.
Comme la Closerie des Lilas ou la Coupole, Le Vaudeville est un monument du patrimoine national : une brasserie restée quasiment « dans son jus » depuis les années 20. On doit aux frères Solvet ces marbres mordorés, ces verres gravés, ces luminaires et ces ferronneries qui donnent au lieu son élégance chaleureuse.
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