A mi-chemin entre Bastille et la gare de Lyon, Mathias accueille depuis le Printemps 2007 dans son restaurant décoré aux couleurs du flamenco, pour faire goûter la zarzuela et sa copieuse et délicieuse Paella ! Mais dans la Casa de España, on trouve aussi de bonnes tapas et une ambiance musicale espagnole.
Rue du Louvre, le Kai s’ouvre sur une pièce claire et zen qui abrite une grande table d’hôtes en bois blond et d’autres petites tables pour les tête à tête. Un cadre épuré et contemporain, qui ressemble à la cuisine de Yoshikazu Kitada, un jeune chef qui n’en est pas à son coup d’essai. Ce restaurant japonais se place nettement au dessus de la moyenne. Ici, il faut tenter le Shôkadô Bento, le plat emblématique de la maison. Le bento est cette boite avec laquelle les écoliers nippons vont à l’école.
L’aventure du J’Go commença à Toulouse, place du marché Victor Hugo. Quelques années plus tard, les gais lurons montent à Paris « avé » leur bel accent du Sud-Ouest et s’installent rive droite à deux passes vrillées de chez Drouot. Tous les expatriés de Tarbes, Cahors, Marmande, Mont-de-Marsan et Auch se refilent l’adresse et le J’Go devient le QG des amateurs de corridas, de rugby et de joie de vivre.
Toujours bon pied, bon œil, malgré des décennies de fêtes et de ripailles qui ont marqué son histoire, La Coupole fête ses 80 ans.
Il y a des institutions parisiennes que l’on sait un peu figées dans le temps, certaines de produire leur petit effet avec des cartes qui n’évoluent guère... Et puis parfois, elles frémissent, se réveillent, relèvent la tête pour nous prouver qu’elles ont encore de beaux restes. Pierre au Palais Royal est de celles-là.
Comme la Closerie des Lilas ou la Coupole, Le Vaudeville est un monument du patrimoine national : une brasserie restée quasiment « dans son jus » depuis les années 20. On doit aux frères Solvet ces marbres mordorés, ces verres gravés, ces luminaires et ces ferronneries qui donnent au lieu son élégance chaleureuse.
La tentation du retour à la nature et à la vie simple de la campagne se manifeste avec l'arrivée du soleil dès les beaux jours ; alors, l'envie de remplir de victuailles un petit panier et de se prélasser en plein air pour le repas se fait pressente. Chacun se précipite vers la première terrasse venue, bondée. C'est le moment où l'on regrette déjà le manque de tranquillité.
Si vous passez par la Camargue, arrêtez vous à la Chassagnette , à 12 km du centre d’Arles, sur la route de Sambuc. Cette ancienne bergerie est devenue , il y a 7 ans, un restaurant qui se consacre aujourd’hui à la gastronomie bio. Ici, ce n’est pas un jardin mais un potager extraordinaire (bio certifié ecocert) qui entoure la maison ... C’est un jeune chef de 29 ans, Armand Arnal qui officie au piano depuis un an...
Depuis son ouverture il y a 8 ans par Sir Conran, l’Alcazar a trouvé son rythme de croisière. De cet ancien cabaret transformé en restau branché est née au fil des ans une brasserie de quartier , vivante et chaleureuse. Si le décor n’a pas changé - la salle est toujours aussi animée et les garçons aux petits soins- c‘est dans l’assiette qu’il y a du mieux.
Comme en attestent les crochets qui constellent encore le plafond, ici, on réparait autrefois des vélos. Aujourd’hui, dans cette belle salle à la lumière douce, on déguste de bons vins de propriétaires et de vrais plats de bistrot. L’ardoise change en fonction du marché - il n’y a pas de menu.
En attendant la réouverture avant l’été de son café M qui fait peau neuve, le Hyatt Regency Paris Madeleine continue à recevoir ses clients gastronomes à La Chinoiserie, son autre restaurant. Ce petit salon cosy, situé au cœur de l’hôtel sous une grande verrière , abrite seulement quelques tables et des fauteuils confortables...
Jamaa Ouchaoud a officié dans les meilleurs restaurants marocains de la capitale : Oum el Banine, El Mansour (il y avait obtenu un macaron Michelin), l’Atlas, Casablanca. Le voici enfin chez lui, en plein Neuilly, Au Mogador. C’est tout petit (une trentaine de couverts) mais intime et chaleureux.
Le restaurant Justine du Méridien Montparnasse s’est fait une beauté pour l’été. L’ancien jardin d’hiver a cédé sa place à une grande salle dont le décor, de style contemporain, oscille entre brun, orange et beige. On se sent bien dans ce lieu confortable et lumineux fermé par une verrière donnant sur un jardin. Seulement pour y accéder, il faut oser entrer dans l’hôtel, car Justine se cache au premier étage. Faites l’effort car Justine ne manque pas d’atout.
Le Gambino, du nom d’un célèbre chef de la mafia à New York dans les années 70, vient d’ouvrir à deux pas de la place du Marché Saint Honoré. Murs en pierres apparentes, poutres, banquettes noires, mobilier de bistrot en bois, carrelage à l’ancienne. Le Gambino ressemble à une maison de campagne, quelque part en Italie.
Sélection des beaux jours : Restaurants avec terrasse. Par Thierry Richard
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