Jamaa Ouchaoud a officié dans les meilleurs restaurants marocains de la capitale : Oum el Banine, El Mansour (il y avait obtenu un macaron Michelin), l’Atlas, Casablanca. Le voici enfin chez lui, en plein Neuilly, Au Mogador. C’est tout petit (une trentaine de couverts) mais intime et chaleureux.
Le restaurant Justine du Méridien Montparnasse s’est fait une beauté pour l’été. L’ancien jardin d’hiver a cédé sa place à une grande salle dont le décor, de style contemporain, oscille entre brun, orange et beige. On se sent bien dans ce lieu confortable et lumineux fermé par une verrière donnant sur un jardin. Seulement pour y accéder, il faut oser entrer dans l’hôtel, car Justine se cache au premier étage. Faites l’effort car Justine ne manque pas d’atout.
Le Gambino, du nom d’un célèbre chef de la mafia à New York dans les années 70, vient d’ouvrir à deux pas de la place du Marché Saint Honoré. Murs en pierres apparentes, poutres, banquettes noires, mobilier de bistrot en bois, carrelage à l’ancienne. Le Gambino ressemble à une maison de campagne, quelque part en Italie.
Sélection des beaux jours : Restaurants avec terrasse. Par Thierry Richard
Dossiers de presse, communiqués, le coup de fil à un ami, ... la recherche effrénée d’adresses fraîches prend du temps. Et puis parfois, le destin, pour ceux qui y croient, s’en mêle. Un boulevard Saint-Germain saturé, un itinéraire bis par la rue Clément, on avance au pas jusqu’à ce que notre regard croise l’Alycastre .
Il suffit d’enjamber le périphérique pour se retrouver dans cette petite commune du 9-3 coincée entre Les Lilas et Pantin, au Pouilly-Reuilly.
Une rue sans charme dans un quartier bouleversé par les travaux de voirie et au milieu une parenthèse gourmande qui revit depuis l’arrivée d’ Emmanuelle et Carolyn. Oublié le temps des surgelés et des produits achetés à moindre coût. Au Bistrot des Faubourgs place désormais à la fraîcheur, au respect des saisons, c’est stipulé sur une ardoise accrochée au mur, et à une carte courte réalisée en fonction du marché.
Saint-Mandé. Donnez-moi trois bonnes raisons d’aller dans cette bourgade discrète, coincée entre Charenton-le-Pont et Vincennes. La première, la proximité, de l’autre côté du périphérique, la seconde le métro et la troisième, l’Ambre d’Or, étrangement délaissé par les guides au profit de bistrots bien sous tous rapports mais pas franchement nouveaux.
Où se presse le soir la jeunesse trendy de Paris ? Au First, bien sûr, le restaurant ultra cosy de l’hôtel Westin Paris, ex Intercontinental. C’est au décorateur Jacques Garcia que l’on doit l’aménagement de ce boudoir de 140 places quand même, feutré et douillet, où les taffetas et velours violet ont renvoyé aux oubliettes les fleurettes et colonnes grecques de l’ex 2/3/4 rue de Rivoli, son prédécesseur.
Une table pour touristes Le Café de la Paix ? Dire que l’on n’y croise pas des dizaines d’Américains, Japonais, Italiens et bien d’autres venus de contrées éloignées, serait mentir. Ils sont bel et bien là, à l’heure du thé, harassés de fatigue, guide de voyage ouvert à la page « Quartier Opéra ». Ils y apprennent en dégustant l’un des desserts signé Agatha Ruiz de la Prada, Chantal Thomass ou Agnès B, qu’ici fut tourné « This is Paris » avec Yves Montand, Maurice Chevalier et Henri Salvador. Ça ne nous rajeunit pas !
Heureux qui comme Alain, a fait un beau voyage. Parti à Saint-Martin en 1991, il a ensuite fait escale en tant que chef à La Havane et à Saint-Barthélémy sans oublier quelques tours du monde effectués dans les cuisines de yachts démesurés. Après quinze années passées la tête dans les étoiles des Caraïbes, il accoste finalement en bord de Seine sous la passerelle de Saint-Cloud. Changement de cap pour ce chef formé en France mais totalement imprégné par la culture des îles. C’est ce qui fait tout le charme de sa cuisine. Un savant mélange de saveurs d’ici et de là-bas, un condensé d’arômes plus ou moins connus qui ne vient pas dénaturer nos produits bien de chez nous mais qui les soulignent et les mettent en valeur.
On ne peut pas dire que l’Est parisien soit riche en restaurants de poissons. Heureusement, il y a la Frégate, une valeur sûre. Gilles Goueffon épaule désormais son père Pierre , et le chef, David Perillaud, vient de fêter ses 20 ans de maison. Un petit vent oriental souffle sur la carte, mais tout cela reste fort sérieux. En vedette : la fine tarte de filets de sardines bretonnes poêlés, brousse et citron confit, sauce escabèche ; le bar à la ciboulette et au gingembre, et de merveilleux desserts, du classique mais très réussi soufflé au Grand Marnier et sa glace vanille à l’étonnante salade d’agrumes et carottes confites à la cannelle, accompagnée d’un thé à la menthe. Portée par de très beaux crus de Loire, la carte des vins recèle des flacons superbes mais pas forcément coûteux, comme la cuvée Elégance 2003 de Prosper Maufoux, négociant-éleveur à Santenay. Le service est élégant et le nouveau décor teck, lumineux et chaleureux, met son homme à l’aise. Bravo…
" L’Accolade bonsoir ". " Pardon, je ne suis pas chez Miss Betsy ? " " Non, le restaurant vient de changer ". Alors va pour l’Accolade et tant pis pour Miss Betsy installée ici en lieu et place de Chez Rose.
Stratégiquement située face au cimetière du Père-Lachaise, cette brasserie fiable propose une cuisine qui sent bon l’Aveyron.
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