Dans une rue étroite, entre l'avenue de l'Opéra et la rue de Richelieu, ce restaurant à l'enseigne Restaurant Crémerie sur une façade rouge fait le bonheur des petits budgets du quartier. Depuis 1972, Stella , la patronne toujours élégante propose une cuisine traditionnelle française servie avec générosité. Stella est une bienfaitrice, un femme au grand cœur, elle donne à manger pour pas cher, dans le cadre familial et pimpant d'une maison bien tenue ...
La partie Est du 18e arrondissement est en pleine effervescence gastronomique et personne ne s’en plaindra. Après Le Floors, l’Oxalis et quelques mois auparavant le Chéri Bibi , roulement de tambour pour le dernier né, Marguerite, en lieu et place d’un restaurant kurde.
Au 14 de la rue Ferdinand Flocon, ce fut pendant des lustres Histoire de ... un restaurant classique sans envolées culinaires exceptionnelles. Une bonne adresse de quartier. Et puis le rideau qui tombe sans crier gare, les fourneaux qui s’éteignent, l’ardoise que l’on efface une dernière fois, la poussière qui reprend le dessus, les agences immobilières qui tentent d’attirer un restaurateur prêt à relancer la maison. La fin d’une époque. Une année s’écoule. Rien.
Assurément ma voisine était une fidèle habituée des lieux sauf que le changement estival de direction, de décor et de type de cuisine semble la perturber. « Ben dis donc, je ne sais pas si les amateurs d’escargots en persillade, de poêlées de cèpes et de blanquette de veau vont s’y retrouver ». Toutes les bonnes choses ont une fin ma bonne dame et la cuisine ménagère et roborative du Château Poivre, c’est fini. Place à une nouvelle équipe...
Le Pays Basque est chez lui dans les bistrots parisiens, alors vite, Afaria avec un jeune chef venu s'installer ici pendant l'Été 2007, après avoir vu passer un "Bistrot du Sud-Ouest" et le scandinave "Soleil de Minuit". Le chef Julien Duboué est passé chez Alain Dutournier et Antoine Westermann au Drouant pour nous faire partager les plaisirs d'une gastronomie à base de produits de saison.
D’entrée de jeu « y’a plus de pressé de langue de bœuf et poireau sauce gribiche ». Euh comment vous dire, c’est plutôt une bonne nouvelle parce que les souvenirs de cantine, très peu pour moi. Itou pour le saucisson en brioche et sa sauce au Porto rouge, le boudin noir de chez « Meurdeusoif » et l’andouillette grillée… avec la chaleur qui fait sur Paris, on a plutôt envie de faire léger sans tomber dans la salade, copeaux de parmesan et pignons grillés. Mais alors pourquoi diable La Marlotte et son décor d’un autre siècle et sa cuisine classique ?
« Tu as entendu parler du Rest’O Cocotte ?». "Paraît que ça vient d’ouvrir ". « On en dit du bien ». Alors fouette cocher, saute par-dessus le périphérique, allons voir de quel bois se chauffe ce nouvel arrivant. Bigre, ce n’est pas le restaurant le plus tendance du moment.
Un restaurant Italien qui ferme ses portes ! On ne va pas s’en réjouir, crier victoire mais nous avons tellement l’habitude de voir le moindre pas de porte qui se libère immédiatement transformé en trattoria que pour une fois que c’est l’inverse, nous ne pouvions manquer de saluer la performance. On la doit à André Le Letty, longtemps installé dans le 13e à l’Anacreon...
Chaque année au mois de mars, le jury de Tradition du Vin remet en grandes pompes le prix du « Meilleur Bistrot à vins de l’année »… précédente, les lenteurs administratives sans doute. Et le gagnant 2007 pour l’année 2006 est donc : Au Réveil Samaritain, sorte de grosse brasserie posée sur le boulevard Saint-Jacques comme un verre sur un tonneau.
Depuis sa création, en 1954 , Le Don Camilo a reçu le gratin du Music Hall . De Charles Trenet à Thierry Le luron , de Bobby Lapointe à Laurent Gerra, tous ont foulé la scène de ce cabaret où se pressait le tout-paris. Aujourd’hui encore Le Don Camilo perpétue cette formule qui a fait son bonheur.
SAIPPPP…mais qu’est-ce que c’est ? Société Anonyme Immobilière Parisienne des Perles et des Pierres Précieuses. Et alors, le rapport avec la cuisine ? Aucun, si ce n’est que Rich s’est installé dans les anciens locaux de cette société créée en 1926 pour les diamantaires qui pouvaient y commercer en toute légalité. Cette Bourse des Pierres Précieuses est désormais un cercle de jeu réparti sur quatre niveaux. Tenue correcte exigée. Havre de paix pour joueurs occasionnels, novices ou chevronnés.
La Villa Corse, acte 2, scène 1. On connaissait déjà la version 15e arrondissement, boulevard de Grenelle, voici sa jumelle version rive droite. Ce n’est pas une annexe mais une copie conforme avec l’immense salle à manger surmontée d’une mezzanine, le salon bibliothèque avec tables basses peu pratiques pour déjeuner, la cheminée et le coin fumoir. Le décor est planté.
Dans un restaurant, il y a deux types de clientèle. Le lambda comme vous et moi et les autres, copains du patron qui ont le droit à la bise, à la tape dans le dos et qui surtout deviennent le centre du monde. La carte entre les mains, vous assistez à ce ballet de courtoisie et de petits sourires complices.
Christophe Bouillaut a fait place nette, il a nettoyé et rangé ses outils puis il a raccroché sa veste pour céder sa place à Stéphane Fumaz, un Haut Savoyard descendu de sa montagne pour conquérir Paris.
Mieux vaut être équipé d’un GPS avant de s’aventurer à Colombes aux Prés Carrés. Une fois arrivé, l’accueil est sympathique, mais comment dire, d’emblée je ressens que nous ne sommes pas chez des " pro " de gastronomie, mais plutôt chez des gens qui se sont reconvertis dans la restauration (d’ailleurs Marie, une des deux associés nous le confirmera durant le service).
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