Quèsaco Léna et Mimile ? Une nouvelle adresse dans le 5ème ? Que nenni ! C’est au contraire une institution chez qui il est bon, de temps en temps, de s’y glisser pour goûter une savoureuse et généreuse cuisine bistrotière bourgeoise. Depuis un an, la maison s’est agrandie.
Après les frères Pourcel de Montpellier qui s’installent à Paris, c’est au tour d’un Rochelais de pointer le bout de son nez dans le 8ème, à deux enjambées des Montpelliérains. Fils de restaurateur, Grégory Coutanceau , n’est pas un débutant. Il dirige déjà quatre restaurants à La Rochelle. Le voici donc à la capitale derrière les fourneaux de ce Cou de la Girafe qu’il n’a pas souhaité débaptiser.
Gilles Epié a posé ses valises dans le 8ème, après un petit tour par La Petite Cour et un crochet par Le Pavillon des Princes. Il faut admettre que depuis son retour des States, on avait du mal à suivre le parcours de ce playboy de la cuisine. Cette fois-ci, il le jure, il ne repartira pas dans quelques semaines. Il est chez lui dans un décor moderne où domine la couleur orange, et compte bien y rester.
Si 1961 fut une grande année pour les Médoc, les Graves, les Pomerol et les Saint-Emilion, 1962 restera gravée dans les souvenirs des viticulteurs de Barsac et de Sauternes. Dans cette élégante brasserie posée sur la place de Catalogne, qui reste une énigme architecturale, des crus de 1962, vous vous en doutez et votre banquier est plus que ravi de le savoir, il n’y en a pas sauf pour les amateurs de pousse café qui auront noté qu’un Bas Armagnac Darroze Domaine de Gaube et un Vieux Pineau Colombard Folle Blanche, tous deux de 1962, se sont glissés entre un Cognac et un Vieux Marc de Bourgogne.
Le 2ème arrondissement est en pleine effervescence. Après le Café Moderne qui devient fréquentable, le Saint-Amour qui connaît une seconde jeunesse grâce à l’arrivée de Bruno Chartier et l’ouverture de l’Ecaille de la Fontaine par le duo Bouquet – Depardieu, c’est au tour du viticulteur Philippe Austruy, d’ouvrir son restaurant et sa boutique.
L’éternelle ardoise, les vins au verre, les plats du marché, le service à la bonne franquette " attention l’assiette est chaude "…tous les ingrédients du bistrot sont réunis dans ce Resto qui vient d’ouvrir en lieu et place du Coin de Rue. Vous noterez au passage le manque de créativité dans le choix des noms des établissements.
C’est cloug ? Non, c’est Spag puisque c’est ainsi que la dénomination spaghetti se dit au Curieux Spaghetti Bar. Une adresse qui comme son nom l’indique, revisite les classiques de la cuisine Italienne à sa manière. L’endroit est original et décalé avec son bar rouge tout en longueur, ses papiers peints psychédéliques et ses lustres que l’on ne voudrait pas se prendre sur la tête.
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