Par Fabien Nègre
Éminent classique de la postmodernité du 17 rue de Beaujolais, flamboyant prince de l’émotion festive, musicien du registre par excellence, Guy MARTIN, affectionne le luxe mais ne poursuit pas la mode, en vogue sans faire de vague. VEFOUR un jour, VEFOUR pour toujours. Quand le bateau-monde tangue, quand la superposition stochastique le dispute à l’assemblage houleux, les plus fins dîneurs du globe visent les valeurs du «
lièvre à la royale» et les troubles du «
pigeon farci».
Cet art de l’éminence qui invente le tournis du classicisme supérieur à venir réclame une véritable connaissance articulée à savoir une épistémologie. «
J’aime à déguster une belle volaille, un gratin dauphinois, des textures, des saveurs». Dans le sublime, l’emballement du goût dégonde, l’enthousiasme envahit en flottements d’euphorie, la mâche abonde, la structure olfactive déraille dans un illimité, une pénombre par où l’effroi excite l’éclat.
Tourment de suavité sans cesse rafraichie par la sélectivité de l’éternel retour, les classiques du Grand Véfour cristallisent des «
chênes solitaires dans un bois sacré» pour reprendre l’analytique kantienne des «
Observations sur les sentiments du Beau et du Sublime» (1764).
...LIRE LA SUITE ET VOIR LES PHOTOS...