Par Georges Kouassi
Ouvert par Geoffroy Perdon, depuis la fin du mois de mai 2016, dans ce quartier des Abbesses, si animé et pourtant empreint de nostalgie, LES LEVRES ROUGES, joli petit bistrot de 24 places, propose, du mardi au samedi soir, une cuisine française traditionnelle et, le dimanche, un brunch à volonté.
La décoration années 60 (banquettes rouges, parquet, comptoir en métal, suspension I Light You, écran en fond de salle où défilent des extraits de grands classiques, notamment du fameux « Règlement de comptes » de Fritz Lang) dégage un charme indéniable.
Romain, l’avenant et dynamique responsable de salle, nous précise que la carte, délibérément courte pour privilégier la qualité, change tous les mois, la cuisine étant élaborée uniquement à partir de produits frais et de saison.
Celle-ci offre la possibilité aux clients de choisir entre trois entrées (8 €), trois plats (22 €) et trois desserts (8 €) concoctés par un jeune et imaginatif chef, Martial.
Ainsi, en ce premier vendredi de novembre, sont inscrits sur l’ardoise, en entrées, une « Tartine d’os à moelle aux trompettes de la mort », un « Cerfeuil Tubéreux en rémoulade & gambas marinées snackées » et un « Velouté de céleri rave & panacotta au parmesan ». Ce soir-là, une « Terrine de brie de Meaux, pommes de terre ratte, lard fumé » est également proposée.
Pour les plats, nous avons le choix entre un « Poulet fermier sauté chasseur & compotée de fenouil », un « Filet de bar meunière, risotto aux légumes » et une « Côte de cochon fermier & confit de potiron » et, ce vendredi, une « Côte de bœuf Black Angus » d’un kilo, pour deux personnes (65 €).
Une sélection de vins (une vingtaine de références), surtout bio, au verre ( de 5 à 9 €) et à la bouteille (de 20 à 65 €), permet aux clients de faire de jolies découvertes (vin chilien, un Arena Patrimonio ou encore un Renardat Cerdon Bugey), ce que Béatrice et moi confirmons à la dégustation d’un verre de vin chilien (L.A. Luyt, Clos Ouvert) et d’un Sancerre Prieur (Sauvignon) que nous sirotons respectivement.
Béatrice me dit trouver délicieux le « Velouté de céleri rave & panacotta au parmesan », appréciation que je partage pour la revigorante entrée du jour, la « Terrine de brie de Meaux, pommes de terre ratte, lard fumé ».
La suite ne nous déçoit pas. Le « Filet de bar meunière » cuit avec précision et son goûteux risotto achèvent de convaincre Béatrice du savoir-faire du chef tandis que l’alliance réussie des saveurs du « Poulet fermier sauté chasseur & compotée de fenouil » me procure une agréable sensation.
Le subtil « Moelleux à la châtaigne, croustillant aux noisettes, caramel de whisky » conclut en beauté ce bon dîner. Les autres desserts du mois sont un « Tiramisu aux fraises » et une « Salade de mandarines & menthe, biscuit au thym ».
La clientèle présente ce soir, partage, à l’évidence, notre satisfaction d’avoir goûté des plats de tradition habilement réalisés et servis avec générosité et convivialité.
En conclusion, une adresse à retenir.
Ouvert du mardi au samedi soir : 18h à 2h
Brunch à volonté le dimanche, de 12h à 16h
Photos: 1 : La salle du restaurant - 2 : Terrine de brie de Meaux, pommes de terre ratte, lard fumé - 3 : Filet de bar meunière, risotto aux légumes - 4 : Poulet fermier sauté chasseur & compotée de fenouil - 5 : Moelleux à la châtaigne, croustillant aux noisettes, caramel de whisky .
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Les Lévres Rouges
3, rue Durantin - 75018 Paris
