LE PERROQUET VERT - 75018

On aime : beaucoup...
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  • Restaurant Le Perroquet Vert, les tables
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Piaf, Montand, Gabin, Picasso, Fernandel… le tout Paris des artistes fréquentait cette adresse nichée entre la place Clichy et le cimetière de Montmartre. Dans le quartier, le Perroquet Vert fut une institution jusqu’à ce qu’il soit au fil du temps relégué dans la catégorie « adresses pour nostalgiques », tombé pour la France gourmande, aux oubliettes du bon goût. Au même moment, rive gauche, Didier Guy et Laurent Teboul se croisent dans un restaurant huppé. L’un est en cuisine, l’autre en salle. Le courant passe. Ils jurent de se retrouver et de redonner des couleurs à ce perroquet. Le résultat est réussi. Un cadre entre le bistrot parisien et la table bourgeoise avec ses moelleuses banquettes, le tout ponctué par le travail de jeunes peintres, sculpteurs ou plasticiens qui exposent leurs œuvres. Jean, chemise, Laurent se la joue cool pour présenter l’ardoise du jour et les menus concoctés par Didier . Les speedés de la vie se contentent de la formule plat du jour et verre de vin (12,50 €), une aubaine resplendissante de fraîcheur. C’est tout l’intérêt de l’ardoise, une cuisine du jour modifiée à chaque service en fonction du marché.
Par Philippe Toinard

Piaf, Gabin, Montand, Picasso, Fernandel…le tout Paris des artistes fréquentait cette adresse nichée entre la place Clichy et le cimetière de Montmartre.

Dans le quartier, le Perroquet Vert fut une institution jusqu’à ce qu’il soit au fil du temps relégué dans la catégorie « adresses pour nostalgiques », tombé pour la France gourmande, aux oubliettes du bon goût.



Au même moment, rive gauche, Didier Guy et Laurent Teboul se croisent dans un restaurant huppé. L’un est en cuisine, l’autre en salle. Le courant passe. Ils jurent de se retrouver et de redonner des couleurs à ce perroquet.

Le résultat est réussi. Un cadre entre le bistrot parisien et la table bourgeoise avec ses moelleuses banquettes, le tout ponctué par le travail de jeunes peintres, sculpteurs ou plasticiens qui exposent leurs œuvres.




Jean, chemise, Laurent se la joue cool pour présenter l’ardoise du jour et les menus concoctés par Didier .

Les speedés de la vie se contentent de la formule plat du jour et verre de vin (12,50 €), une aubaine resplendissante de fraîcheur. C’est tout l’intérêt de l’ardoise, une cuisine du jour modifiée à chaque service en fonction du marché.
Les autres allongent leurs jambes sous la table, prennent leur temps pour les ravioles de crevettes marinées, achard de légumes et sauce au lait de coco, le classique foie de veau et sa purée à l’huile d’olive ou l’étonnant filet de vivaneau façon créole, un poisson maigre à la chair fine que l’on pêche le long des côtes d’Afrique et en Guadeloupe.

C’est l’authentique surprise de la carte au milieu du quasi de veau, du magret de canard ou de la queue de lotte rôtie.
Les origines de Didier n’y sont pas étrangères. Sa carte vogue entre plats estampillés métropole et plats venus des îles avec leur cortège d’épices et de parfums.
Pour s’en convaincre avant de lever l’ancre ? Des petits samoussas chocolat, banane et noisette. Y’a du rab ou pas ?

Le Perroquet Vert.
7, rue Cavallotti - 75018 Paris
Tel : 01 45 22 49 16.
Formules et menus : 12,50, 15 et 25 €.
Fermé le samedi midi et le dimanche.
Métro : Place Clichy.
 

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