NARBE - 75008

On aime : pas du tout...
Cet établissement crée fin 2006 avec la vocation de recevoir les footballeurs, les mannequins et les milliardaires a changé de main en avril 2009 ; le Royce a sombré. Les changements de l'été 2009 pour une renaissance du NARBÉ à la rentrée de septembre restent dans la lignée du prédécesseur.
Par Alain Fusion

Le restaurant a fermé pendant l'été 2010.

Cet établissement crée fin 2006 avec la vocation de recevoir les footballeurs, les mannequins et les milliardaires a changé de main en avril 2009 ; le Royce a sombré.

Les changements de l'été 2009 pour une renaissance du NARBÉ à la rentrée de septembre restent dans la lignée du prédécesseur.

Une excellente aubaine de réduction de 50 % sur les prix de la carte - hors boissons - incite trois amis à se laisser tenter par la gastronomie du restaurant et le sérieux de l'offre annoncée.

La transformation affecte la cuisine, devenue italienne, avec la présence du chef Gianluca Refraschini.

La carte annonce le thon mariné au basilic, les cannellonis de chèvre frais, la bruschetta de rougets avec oignons braisés et haricots canelli, la cassolette de girolles et pancetta croustillante, les calamars braisés artichauts au vin de Chianti, les penne au pistou et gambas, les gnocchi avec fondue de fromage fontina et truffe noire, le blanc de poulet fermier et polenta à la truffe noire, le risotto du marché, ou le filet de turbot avec coquillages et olives taggiasca.

Pour le dessert, le tiramisu 100% arabica, les framboises gratinées avec sabayon au marsala, la panna cotta à la vanille sauce café, ou la soupe de fraises avec baba au limoncello et ricotta douce.

L'accueil féminin est souriant ; le service est en totale harmonie avec la cuisine servie.

Le service de réduction fonctionne, les diminutions sont parfaitement bien respectées dans l'addition, le système est sans reproches... sauf que ... ce serait bien mieux si le traitement était égal pour les clients à prix cassés !

Ca commence à partir en vrille dès la prise de commande avec le mouvement de recul, le petit sourire entendu, le regard condescendant du maître d'hôtel qui a identifié une table de profiteurs ; il passera le mot aux serveurs qui sauront nous traiter avec tout le manque d'égards qu' il convient.
Mais profiter de ce système de réductions a ses limites ; les mauvaises manières appliquées aux "mauvais clients" semblent être répandues selon la déconvenue survenue ailleurs à une amie, vécue entre arnaque et déception.

Même la cuisine à été informée de notre présence si l'on en juge par la présentation sans soin, bâclée façon cantine de colo des années 80, des assiettes posées devant nous.
Ce n'est pas très beau, mais comme ce n'est pas bon... on supporte, en attendant le meilleur moment, celui de partir.

Pourquoi ne pas profiter des réductions ?
On comprend l'intérêt de la chose, mais sans approuver comprendre a ses limites :
- On comprend l'avantage du client qui bénéficie d'une réduction appréciable pour le pouvoir d'achat.
- On comprend le profit de "Lafourchette" qui se constitue une base de données d'adresses mail payée par le restaurateur.
- On comprend le besoin du restaurant qui alimente son compte en banque en période maigre.

Mais aussi :
- On peut comprendre l'humeur fâchée du client qui paye le tarif plein et qui apprendra qu'une table voisine a bénéficié discrètement d'une réduction.

En revanche, on comprend mal :
- Le comportement désinvolte vis à vis des clients.
- Dans le site Lafourchette notre " Avis des clients" très "optimisé" dans notre cas.
- Que la marge de certains restaurants puisse être aussi importante.
- Que cette forme de "solde alimentaire" ne soit pas de la concurrence déloyale.
- Que cette pratique perdure au risque de constituer un élément parasitaire pour les autres restaurants.


La décoration tape à l'oeil, et la clientèle jeune et bruyante ne font pas oublier "l'esprit maison" distillé par le maître d'hôtel " Le nom du restaurant ? Narbé, c'est parce que le prénom du patron est Bernard... vous avez compris ? ". Mon Dieu, où est la sortie ?

Menus du déjeuner à 24 et 29 €. A la carte compter de 39 à 70 €.

Service de 12h à 14h30 et de 19h30 jusqu'à 22h30. Fermé dimanche et lundi soir.

Photos : 1 : La salle du restaurant - 2 : La bruschetta de rougets avec oignons braisés et haricots canelli - 3 : Les gnocchi avec fondue de fromage fontina et truffe noire - 4 : Les penne au pistou et gambas - 5 : Les framboises gratinées avec sabayon au marsala.

Narbé
3, rue des Saussaies - 75008 Paris
Tel : 01 43 12 82 00

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