Par Fabien Nègre
Attaché aux paysans des paysages de ballades en Lubéron, dans l’un des plus beaux sites secrets de France, esprit vif sur la montagne ancestrale du langage de la nature, affranchi de toutes grammaires pour une pure immanence du goût archétypal, Edouard LOUBET fore son style matriciel, s’élève avec son œuvre terrienne, solaire et serein, ardent et facétieux, mature et dionysiaque, jupitérien et émancipé.
Dans la nuit estivale, le vent au ventre de cigale, trouble les massifs de thym et de romarin. Le domaine de Capelongue s’étend, majestueux, avec sa vue sur la vallée, entre Bonnieux et Lourmarin, entre Bastides et Galinier, Fermes et Maisons. Le natif de Val-Thorens, encore en souveraine pensée et souterraine invisibilité avec Alain CHAPEL, de murmurer : «
En Savoie et dans le Lubéron, le même vent, les mêmes climats. Des coins où se perdre et se cacher». La trame gustative pudique, fondée sur les traditions françaises n’évince pas pour autant la «
spontanéité agressive» du divertissement qui cadence l’évanescence racinaire.
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