Il y a les chefs formés à l’école hôtelière, les autodidactes et plus rare, les chefs formés au couvent. C’est le cas d’ Iza Guyot qui se souvient avec nostalgie des ateliers cuisine mis en place par les sœurs du couvent où elle faisait ses études. Quelques années plus tard, grâce à ces sœurs mais aussi grâce à papa qui touchait sa bille en cuisine, Iza se lance et ouvre son premier restaurant. Nous la retrouvons aujourd’hui dans le 15e dans une maison qui lui va à ravir.
Par Philippe Toinard
Il y a les chefs formés à l’école hôtelière, les autodidactes et plus rare, les chefs formés au couvent.
C’est le cas d’ Iza Guyot qui se souvient avec nostalgie des ateliers cuisine mis en place par les sœurs du couvent où elle faisait ses études.
Quelques années plus tard, grâce à ces sœurs mais aussi grâce à papa qui touchait sa bille en cuisine, Iza se lance et ouvre son premier restaurant.
Nous la retrouvons aujourd’hui dans le 15e dans une maison qui lui va à ravir. On y trouve tout ce qu’elle aime. A la fois cave à vins, épicerie fine et restaurant, on pousse la porte pour acheter une bouteille de Gigondas à l’heure du service parce qu’on a des amis à la maison ou parce que l’on est pris d’une envie subite de charcuterie ou de fromages.
Alors que des sardines marinées aux citrons verts sur lit de poivrons nous passent sous le nez pour se diriger nonchalamment vers la table d’hôtes, on reste scotché devant les fromages, tomme brûlée Basque, Brin d’Amour Corse, Bleu des Causses, Morbier…ils sont tous là, au garde-à-vous, prêts à rejoindre votre cuisine et se serrer sur le plateau de fromages.
En salle, les convives se disent en dégustant la tarte fine à la tomate, qu’il serait malin de repartir avec une saucisse sèche du Perche au Beaujolais ou quelques tranches de jambon des Ardennes fumé. En attendant, ils savourent la juste cuisson du pavé de porc fermier à la sauge et pancetta, applaudissent le medley de légumes frais du marché à la méridionale et saluent les penne à la crème citronnée et romarin. Une crème si réussie que même sans les penne mais avec du bon pain de campagne, on s’en contenterait.
Faute de religieuse en dessert, on craque pour le craquant au chocolat et la compotée de pommes rôties à la cannelle.
Le Casier à Vin.
51/53, rue Olivier de Serres - 75015
Tél. : 01 45 33 36 80.
Carte : 23,50 à 38,50 €.
Fermé le dimanche.
Métro : Convention.
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